neel ▬ on air, off shore, out of control !

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DREYSCOTT JEREMIAH NEEL ♣ « Putain. A quoi ça sert toutes ces conneries? On s'croirait au poulailler. Bon, j'ai compris. J'ai pas le choix, c'est ça? Salaud. Jeremiah Neel Dreyscott. Je sais que ce nom vous fait rêver. Le patron du Moulin Rouge ne peut que distribuer des tickets à l'entrée de sa suite. Pas toutes en même temps mesdames. Vous avez ma parole que chacune aura sa surprise. Même si j'en conviens qu'il ne fait pas cent pour cent français. Est-ce de ma faute si j'ai des antécédents américains? Du côté de mon père plus précisément. Je m'égare. J'ai vingt-cinq ans, déjà. Garce de vie qui passe aussi vite. Je suis né à Paris, le premier janvier mille neuf cent quatre-vingt-cinq. Et aussi surprenant que cela puisse paraître pour un type comme moi: je suis marié. À une de mes artistes. Oui je suis assez fier, je l'avoue. Il faut dire que je n'ai pas choisi la plus banale. Manquerait plus que ça! The Pervers. Putain que j'aime ce mot. Il me va comme un gant? Arrêtez, vous allez me faire rougir. Il paraît que je suis un enfoiré de première. Le genre de pourriture que l'on a envie d'égorger et de saigner. L'immonde salaud qui pourtant vous fait hurler de plaisir sous les draps. J'aime bien. Il faut avouer que j'aime tous les côtés négatifs de ma personne. C'est ce qui entretient le mythe. Les femmes s'ennuient aux côtés d'un homme parfait. Trop bon trop con. Mais ce que j'admire le plus chez moi, c'est que sans être bon je suis con. Il paraît. Franchement, respect vieux. » robert goddess pattinson.

♣ SOME QUESTIONS.

POURQUOI VENIR VOIR CES SPECTACLES ?

COMMENT TROUVEZ-VOUS ÇA ?

QUE PENSEZ-VOUS DES ARTISTES ?

ET DE PARIS ?

COMMENT AVEZ-VOUS ATTERRI ICI ?

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(c) colcoy

PSEUDO/PRENOM coraly
AGE 18 ans
PRESENCE SUR KABARET 7/7 pendant les vacances et le week' end seulement pendant les cours (internat oblige)...
OU AVEZ-VOUS TROUVES LE FORUM j'ai reçu un mail. (:
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Spoiler:

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(c) irish weasley

J'OBSERVAI LE MONDE. IL AVAIT L'AIR NORMAL.

___La vie peut prendre parfois des tournures étranges. Les gens ont des rêves, les gens ont de l'espoir. Puis tout s'évapore et la réalité vous rattrape. Cette réalité qui vous tord les tripes à en vomir, un cauchemar éveillé pour ceux qui ne sont pas nés au bon endroit au bon moment. Pour ceux qui n'ont simplement pas de chance. Pour Jeremiah Neel Dreyscott, la vie n'a pas toujours été une partie de plaisir. Ce n'est pas un conte de fée, même si l'histoire commence également par « il était une fois ». Mais il ne faut pas vous attendre à y rencontrer des princes et des farfadets. Sauf peut-être dans vos rêves les plus fous...
___Il était une fois donc, il était un soir, dans une rue de Paris doucement bercée par la lueur d'un réverbère. Dans l'une de ces maisons de rêve, à la blancheur éclatante et au luxe enivrant, la vie a été donnée. Paris, mois de janvier. Le jour de la nouvelle année. Curieusement, l'air était sec et froid. Rien à voir avec ces pluies démentielles qui sont tombées sur la belle capitale quelques jours auparavant. Des cris se sont faits entendre dans une maison en émoi. Ceux d'une femme d'abord, puis ceux d'un nouveau-né. Au milieu d'autres cris indescriptibles, dont on ne pouvait dissocier plaisir et douleur. C'est dans ces circonstances que je suis né. Jeremiah Neel Dreyscott. Unique fils de parents à la richesse dont on tait les zéros qui suivent. Adorable poupon de quelques minutes à peine. Les larmes et la joie qui illuminaient le visage de ceux que je devais appeler papa et maman en disaient long sur ma vie future. Et je ne m'étais pas trompé. Depuis ce jour jusqu'à mes dix-huit ans, je fus au centre de leurs intérêts. Ouais. Un gosse pourri gâté en somme. Une vraie saloperie. Neel.

PART 1.

je suis un handicapé de l'âme, ma vie est une grande moquerie, un petit machin sans intérêt. |henri loevenbruck|

___ « Putain de garce, dégages ou cette fois-ci je te fais crier de douleur! » Je hurlais comme un forcené, comme si je devais rendre un dernier cri. Il était probable que je venais de réveiller le quartier intégrale, mais si vous saviez à combien de kilomètres ça me passait au-dessus de la tête. Sale peste. Je pestais et lançais des injures à qui voulait l'entendre. Je n'en revenais pas. Je lui ouvrais ma porte, mon lit et mon boxer et c'était comme ça qu'elle me remerciait? D'accord. Je respire. C'est bon je suis calme. Fais pas chier. Robbyn. Agréable créature de dix-sept ans. Blonde, sulfureuse, aux rondeurs attirantes et à la poitrine délicate. Il est inutile de préciser que je l'ai de suite désirée dans mon lit. Et comme tout ce que j'exige, je l'obtiens. Ce n'était pas la première fois que nous goûtions au corps de l'autre. L'ambiance était d'une chaleur à vous faire couper le souffle. J'haletais moi-même de nombreuses fois afin de reprendre haleine. Torride. Elle me tenait sous son emprise. La moindre de ses caresses m'arrachaient un gémissement de plaisir. J'en étais arrivé au point où plus rien n'existait autour de moi, si ce n'est cette bouche humide et ce corps brûlant. Je la voulais. Je voulais lui faire l'amour comme un possédé et ne la relâcher que lorsque mes muscles hurleront leur souffrance. Nous y arrivions. Elle s'occupait de mon corps à la perfection. Certes, il n'y avait là rien de catholique. Seigneur, non! Mais au diable la religion, place aux vices. Je l'écrasais de tout mon corps, remuant le bassin près de l'humidité enivrante de son sous-vêtement. Je caressais sa peau du bout des doigts, descendant de sa gorge jusqu'à son bas ventre. Nos deux intimités finirent par se rejoindre, et je laissais sortir le démon en moi. Je n'avais jamais été le même, que ce soit au lit ou en dehors. Or de cet endroit de jouissance, j'étais un salaud. J'en avais conscience, et j'en jouais terriblement. Plus j'étais une ordure, une pourriture, plus je m'exaltais. Alors que sous les draps, les choses étaient différentes. Le plaisir des deux passaient avant tout, et il m'était déjà arrivé de me plier en quatre pour une jeune femme particulièrement insensible. Mais ce genre de chose arrivait peu souvent. Tout comme le fait de simuler un orgasme. J'étais fou. Jamais encore une femme n'avait fait semblant dans mes bras - et dieu sait combien y sont passées. Surtout que je commençais à prendre leur rythme. Ce frémissement des hanches, ce violent et soudain frisson, pour la vague déferlante de plaisir. Je savais reconnaître une femme qui était sincère. Des boucles blondes volèrent dans tous les sens et s'affolèrent jusqu'à la sortie. J'étais nu tandis que je continuais à crier. Derrière elle, je claquais la porte en murmurant un dernier « Salope ».
___Je tournais et retournais le stylo entre mes mains. Un peu plus et je frôlais la mort. Si, mourir d'ennui était possible. J'en serais la preuve si le professeur Darawech continuait à me somniférer. Ca par contre, je ne pense pas que ça existe. Le droit ne m'a jamais intéressé et ne m'intéressera jamais. Pourquoi donc avoir choisi de telles études? Question pertinente qui mérite une réponse. Réponse: je ne sais pas. Peut-être parce que ça faisait sérieux, que ça faisait classe. Mais tout ce que je retenais de cette première était la pudeur qu'affichait tous les étudiants. L'ennui et le silence. Moi qui rêvait de folles soirées à finir bourré, shooté et dans un lit avec trois filles. J'étais servi. Les étudiantes étaient, elles, désespérantes. « Non Neel arrêtes! Pas... Pas avant le mariage. » J'avais failli m'étouffer en entendant ça pour la première fois. J'avais pensé à une blague. De très mauvais goût. Même pas. La gamine était sincère, et ses joues empourprées de gêne. Tu m'étonnes qu'elle soit gênée. « Retournes chez tes parents va. » était ma phrase favorite. Un peu arrogante certes, mais qu'est que j'en avais à foutre. Je n'étais pas là pour signer mon entrée au couvent! Mais heureusement que cette putain de gonzesse est arrivée. Vous voulez que j'vous dise? Je lui aurais fait l'amour durant trois jours entiers tant elle était excitante. C'est à peu près là que ma vie à quelque peu changée. Et en bien, vous pouvez me croire!

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(c) colcoy

morcheeba - enjoy the ride

PART 2.

You're open to the skyline, you won't want to go back home. In a garden full of angels, you will never be alone. But oh the road is long, the stones that you are walking on have gone. With the moonlight to guide you, feel the joy of being alive. The day that you stop running is the day that you arrive. And the night that you got locked in was the time to decide.
Stop chasing shadows, Just Enjoy The Ride | Morcheeba |

___Vingt-quatre ans et deux mois. Non pas que ça m'amusait de compter les mois puis les jours qui me séparaient de mon vingt-cinquième anniversaire. Loin de là. Mais cet âge était important pour moi. Pourquoi? Tout simplement parce que je venais d'être propriétaire du Moulin Rouge. Entre ses quatre murs se tient le paradis. Les plus belles filles de France et d'ailleurs, rien que pour les hommes présents. Et surtout rien que pour moi, maintenant. Ma vie était d'une telle banalité que j'avais agit sur un coup de tête. Mes études de droit, je les ai abandonnées. Adieu l'ennui, bonjour le sexe! Et pour fêter cette acquisition comme il se doit, je m'étais rendu à Vegas. Vegas, ma parole. Des lumières, des filles en tout genre et l'alcool. C'était le pied. Mais vous n'imaginez même pas à quel point c'était bon. Encore plus lorsque je l'ai vu pour la première fois. Ses hanches se balançant doucement en rythme de ses pas. Ses cheveux bruns encadrant un visage des plus délicats. Les traits fins, les lèvres en cœur. Un corps mis en valeur par des habits pourtant quelconque. J'étais conquis. Conquis par une vulgaire stripteaseuse de casino. Et alors, ça t'poses un problème? Ducon. Je décidais de sortir un atout majeur qui me permettrait de la posséder: l'argent. Pour quelques jours seulement je lui proposais une somme capable de la tenir plusieurs mois dans le confort. Je suis comme ça. Quand je désire quelque chose, je met tout en place tout l'obtenir. Et Dieu sait si je voulais cette femme. Je désirais son corps, son odeur, ses caresses. Je sentais mon cœur battre violemment contre ma poitrine à l'idée qu'un autre me prenne la place. Elle accepta mon offre. Je rentrais avec elle. La soirée fit partie des plus arrosées que j'avais connu jusqu'ici. L'ambiance était à son comble, l'alcool aussi. Sur le chemin du retour, je m'étais élaboré un plan. Un putain de plan qui me faisait frissonner d'excitation. J'allais me faire passer pour un salaud de première, un égoïste, un gros con. Et c'était ce qui me plaisait. Je fis boire la jeune femme que j'avais payée. Je la fis boire à outrance. Moi-même j'étais perplexe sur ma capacité à ingurgiter tant d'alcool. Vint le moment où elle ne sut plus me dire quel était son prénom. Je souriais, vainqueur. Rire quelque peu démoniaque, et je m'en branlais qu'elle s'en aperçoive. Je dirigeais si bien les opérations que lorsque le jour se leva, nous étions mariés. Un anneau d'or au doigt. Jusqu'à ce que la mort nous sépare. L'idée me plaisait. J'en avais ri. De mon rire ironique et quelque peu je m'en-foutiste. Le réveil fut terrible pour Bonnie - en passant, j'aimais ce prénom. Simple, innocent et coupable à souhait. Son cri me réveilla brutalement jusqu'à ce que je comprenne la cause de son angoisse soudaine. Je jubilais. Elle paraissait horrifiée, désespérée. Que voulait-elle de plus? J'étais jeune, je me savais d'une grande beauté et j'étais plus riche que quiconque. La liberté? Une belle connerie encore. Personne n'est libre, et ce depuis sa naissance. Je riais de tant de naïveté. Mais je dus penser au retour vers la France. Je lui proposais une compensation. « Suis-moi, et je te promet gloire et pognon. Restes ici, et je m'arrange pour que tu pourrisses dans un coin. T'as cinq minutes. » Elle avait choisie Paris. Pour ma plus grande satisfaction. Je n'aurais nullement permis qu'une autre homme profite d'elle. De son corps. Et bien que je ne me gêne nullement à aller à droite à gauche, je serais prêt à tuer toute gente masculine trop entreprenante envers elle. Possessif? T'en veux une connard?

OMGF, sa grand mère en slip léopard... neel ▬ on air, off shore, out of control ! 164699

Serait-ce mon scénario ? (à)
Dans tous les cas, bienvenue ;P

neel ▬ on air, off shore, out of control ! 562818

Dans ce cas, je t'aime, je te vénère et je ne sais quoi d'autre encore neel ▬ on air, off shore, out of control ! 589368

de rien chou (à)

aiej'aileschevillesquibrûlent

Messages : 24

WELCOME

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Rob

SCARLETT ♥

J. Neel Dreyscott a écrit:

aiej'aileschevillesquibrûlent

Me disait aussi

J'adore la partie citation au début de ta fiche, me suis bien marée (à)
J'espère que toute ta fiche sera comme ça neel ▬ on air, off shore, out of control ! 93384

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ENDED babe (a)

MDR. J'ADORE TA FICHE, j'ai rien d'autre à dire si ce n'est que je te valide (à)

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