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 Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna.

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Antonin O. Laurel

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MessageSujet: Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna.   Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. EmptyDim 16 Mai - 14:36

Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. Barney10
SGT. PEPPER
LAUREL ; ANTONIN OCTAVE ♣ « La légende dit que j’ai été conçu dans les coulisses du Moulin Rouge il y a de cela dix-neuf ans. Je suis Parisien, de pure souche. J’ai toujours vécu ici, dès ma naissance un vendredi treize décembre. Je suis enfant unique et à présent orphelin. Ma mère, Solange Laurel, était une danseuse du Moulin Rouge, à l’époque. Elle fumait comme un pompier, elle a eu le cancer jeune et voilà. Mon père, lui, je sais juste qu’il s’appelait Jules. Il travaillait aussi au Moulin Rouge dans les années qui ont précédé ma venue au monde, je crois qu’il était éclairagiste, ou quelque chose du genre. Puis il a disparu en apprenant que ma mère était enceinte, le salaud. J’ai donc suivi l’inévitable destinée de ma famille : bosser dans ce fantastique cabaret. J’y fais un peu n’importe quoi, que ce soit laver les lieux quand les spectacles se terminent ou vernir les ongles de nos chères starlettes. En plus, je suis sous-payé. Mais j’aime bien mon job. Je suis un rêveur sans borne, j’ai beau savoir toutes les atrocités que les artistes subissent, je ferme les yeux et les admire toujours autant. Je les console, à l’occasion, il y a quelques hypersensibles dans le tas. Je leur prête une oreille attentive, ça parle beaucoup et moi je ne dis jamais rien. Et dès que c'est fini, j'ai droit à un bye-bye et même pas de remerciements, des fois. Je m’en fous, je garde mes secrets pour moi alors, si les gens savaient ce qu'ils perdaient à ne pas me connaître. Qui verrait que je suis un virtuose au piano ? Qui remarquerait que les filles m'attirent tout autant que les garçons ? Qui imaginerait que je suis bêtement et simplement terrifié par l'amour ? Qui se rendrait compte que je suis un super-héros ? Mmh, j'abuse là. Enfin : j’aime être l’homme invisible, vous savez « Mister Cellophane should have been my name. ♪ ». ft Cole Mohr.
    ♣ SOME QUESTIONS.
      POURQUOI VENIR VOIR CES SPECTACLES ? ♣️ Vu que je n’ai même pas assez d’argent pour m’acheter une place… Autant en profiter des coulisses, non ? En plus, ce n’est pas tellement comme si j’avais autre chose à faire. Entre rentrer dans mon appartement qui a des trous dans le toit et être bien au chaud dans un cabaret, je choisis ce que tout le monde choisirait. Et puis, quelquefois, c’est moi qui ai maquillé ou coiffé, j’adore m’émerveiller devant mes propres créations. Un peu d’égocentrisme, ça ne fait pas de mal. Ces artistes font rêver, au moins ils ont ça. Ils se plaignent de leur enfer quotidien, le passage sur scène n’étant que minimal comparé au reste, mais c’est déjà bien. Ils n’ont qu’à me voir pour se dire que finalement, ils ne sont pas aussi mal lotis. Moi, pauvre garçon qui connait toutes les numéros par cœur, de la moindre parole de chanson jusqu’au pas de danse le plus complexe, et qui devra se contenter éternellement de voir des autres le faire à sa place. Ils doivent adorer mon pathétisme. COMMENT TROUVEZ-VOUS ÇA ? ♣️ La question ne se pose même pas, qui pourrait dire qu’un show du Moulin Rouge est quelconque ou sans intérêt ? Ce n’est même pas envisageable. Tout le monde aime ça. De la gamine qui rêve de devenir une danseuse étoile au vieux pervers millionnaire. Je n’échappe pas à la règle. C’est d’autant plus splendide de savoir ce que tous ces artistes endurent derrière toutes ces paillettes et qu’ils parviennent encore à tenir des gens en haleine de cette façon. Pas un numéro ne commence sans que mon cœur ne batte la chamade en espérant que tout se passera bien pour ceux que je préfère. J’ai beau avoir assisté à la plupart des répétitions, connaitre tout le déroulement sur le bout des doigts, ça me fait le même effet à chaque fois. C’est juste… éblouissant. QUE PENSEZ-VOUS DES ARTISTES ? ♣️ Elles sont belles et ils sont beaux. Je ne pourrais jamais m’empêcher de loucher sur leurs seins et d’écarquiller les yeux devant leurs muscles d’athlètes. Je crois que c’est une manie que je tiens du commun des mortels. Ils me rendent tous aussi intelligents qu’un poisson. J’imite très bien la carpe hors de l’eau devant eux, d’ailleurs. Pas facile de se concentrer en maquillant des minois pareils, heureusement que je suis quelqu’un de très, très professionnel. Ça donne l’impression de retomber en enfance et de jouer à la poupée. C’est marrant. Ouh, oui, je sais, il n’y pas que le physique qui compte. Désolé. Ils dansent très joliment. Sérieusement, ils ont tous du talent. On voit vite qu'ils adorent être sous les projecteurs. Et je pense qu'ils le méritent tous. A part ça, certains ont des caractères absolument détestables, faisant honneur au stéréotype du canon imbu de lui-même et complètement stupide. Mais faut vivre avec. Et y'en a pour les rattraper. ET DE PARIS ? ♣️ Paris, c’est ce à quoi se résume mon univers. Je n’ai pas cette fibre de voyageur qui guide beaucoup de gens. Je n’ai jamais voulu partir. Ça m’apprendra. Paris a, comme toutes les grandes villes, ses bons et ses mauvais côtés. Je ne peux pas la comparer à d’autres et la défendre avec conviction, parce que, honnêtement, je n’ai rien à lui opposer. Je ne suis jamais sorti de Paris. Je n’ai même jamais effectué un pas en dehors de la Paris. J’invente le monde selon les dires des étrangers qui viennent se faire plaisir au Moulin Rouge ou par les artistes qui ont pris l’avion en pensant trouver un milieu propice à leur célébrité. Ailleurs, je serais paumé. Je peux vous emmener n’importe où dans Paris, j’en connais tous les recoins, toutes les rues, les magasins, les bons plans,… C’est sublime et hideux à la fois, c’est une ville paradoxe comme beaucoup. Je n’ai rien d’autre à déclarer, Paris, c’est ma vie et c’est tout. COMMENT AVEZ-VOUS ATTERRI ICI ? ♣️ C’est un peu comme si j’étais né ici. Quand ma mère était encore parmi nous, j’étais la mignonne petite chose qui courait dans les loges à la recherche d’affection. Puis ma mère est morte et personne ne m’a dit que je devais partir. Alors je suis resté. J’ai été trimballé dans des appartements des plus luxueux aux plus miteux, simplement parce que les amies de ma mère avaient promis de s’occuper de moi. J’étais leur mascotte. Quand la nouvelle génération s’est pointée, qu’on a viré toutes les « vieilles » comme des jouets cassés, je faisais partie du décor. Le nouveau patron, c’était dans le genre que je haïssais. Il a voulu me dégager, le con. J’ai négocié mon salaire jusqu’à ce qu’il soit au comble de l'indécence, ce qui a satisfait le big boss et il m'a gardé. J’ai conscience d’être exploité, mais je m’en tape. Au moins, j’ai toujours mon chez-moi.

Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. Cole17
flyingmango
PSEUDO/PRENOM ♣️ Camille.
AGE ♣️ 17 ans.
PRESENCE SUR KABARET ♣️ 5 sur 7.
OU AVEZ-VOUS TROUVES LE FORUM ♣️ Je connais la moiselle qui a fait la bannière. :3
COMMENTAIRE ♣️ Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. 507899
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Dernière édition par Antonin O. Laurel le Sam 22 Mai - 13:08, édité 22 fois
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Antonin O. Laurel

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MessageSujet: Re: Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna.   Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. EmptyDim 16 Mai - 14:37

    ♣ SOME CHAPTERS OF MY LIFE.

      Citation :
      Mon cher Jules,

      Cela fait maintenant plusieurs mois que l’on se connait. Je crois en notre amour. Ensemble, nous sommes forts. C’est pourquoi nous allons nous en sortir, tous les deux. J’ai une nouvelle à t’annoncer, mon aimé. Ne panique pas. Assieds-toi, respire une bonne fois et essaye de prendre le mieux possible ce que je vais te dire. Jules, je suis enceinte.

      Je veux cet enfant plus que tout au monde. Tu ne m’en dissuaderas pas. Mais je veux aussi que tu en assumes le rôle de père. Il ira bien avec nous. Je ne peux concevoir de vivre sans toi, mon amour. Grâce à cet enfant, j’ai enfin une porte de sortie. Nous allons pouvoir partir loin, très loin d’ici.

      Rejoins-moi à l’entrée du Moulin Rouge à l’aube.
      Je t’aime,
      Solange.

      Je m’appelle Antonin Octave Laurel. Et je suis alcoolique. Hahaha. Non, je vais essayer d’être sérieux pour une fois. Je m’appelle donc Antonin, en mémoire de je-ne-sais-pas-qui-qui-a-dû-se-pendre-en-entendant-son-prénom ; Octave, l’empereur romain, peut-être, ou bien un clin d’œil à la musique ; Laurel, ça, ce n’était pas prémédité par ma mère. Oui, Laurel et Hardy, trop drôle, on me l’a faite au moins cinq cent fois dans ma vie, maintenant qu’on a bien ri, revenons à nos moutons. Bêêê. Allons bon, mon père, Jules X (il ne se nomme pas vraiment X, hein), a reçu la lettre ci-jointe un peu moins de neuf mois avant ma naissance. Jules X avait dû prévoir que je naîtrais un vendredi treize, il avait dû sentir la poisse jusque-là et Jules le Lâche (ça lui va aussi bien comme nom) a fui comme un voleur, en posant un lapin à ma mère qui a attendu des heures dans le froid et la tempête et ce, sans exagérer. Ou peut-être un peu. En même temps, je remercie Jules le Lâche pour nous avoir LÂCHEMENT abandonnés, car, sans lui, je n’aurais pas pu passer le plus clair de mon temps à récurer les toilettes des femmes qui puent le vomi. Une minute de silence pour signifier à Jules le Lâche à quel point on s’émerveille devant sa LÂCHETÉ inconcevable. Mais, je ne lui en veux pas. Je ne peux pas en vouloir à un inconnu, après tout. En bref, grâce à Jules le Lâche, je suis entré, dès mon premier cri, dans la grande et décadente famille du Moulin Rouge.

      Je m’en souviens encore. Mon enfance. C’est un peu comme si je n’avais pas grandi depuis. Maman s’est empressée de maigrir après l’accouchement. Le grondement de son estomac hurlant famine a ponctué mes nuits dès le berceau. Elle a récupéré son boulot de danseuse de cabaret. Quand je n’avais pas encore l’âge de marcher, elle me confiait à la vieille dame qui habitant dans l’appartement d’en face. Elle avait deux énormes chiens, cette harpie. Des bâtards, deux mélanges de toutes les races les plus dangereuses qui existent. Elles les surnommaient mes petits amours, mes nounours, mes canards laqués. Moi bébé, j’ai tenté d’en caresser le plus gros une fois, j’ai failli y perdre ma petite main boudinée. J’ai encore la cicatrice de la morsure. Puis, la veille toupie a décrété que j’étais trop bruyant – entre les aboiements intempestifs de ses toutous d’amour et mes scrogneugneu, elle choisissait les aboiements. Et ma mère s’est retrouvée avec moi sur les bras. Moi : ravi. Elle n’avait pas pris soin de moi depuis ma naissance. Heureusement que les souvenirs se forment vers quatre ans, parce que j’aurais bien été capable de croire que la sorcière était ma génitrice. Maman n’a pas eu d’autres options que de m’embarquer au Moulin Rouge avec elle. J’étais aux anges. J’avais des dizaines et des dizaines de mamans pour moi tout seul. A l’époque, les femmes trouvaient encore les bambins mignons. J’étais chouchouté comme ce n’était pas permis. Pendant les spectacles, c’était Jeanne, l’habilleuse, qui me surveillait. Elle était gentille, Jeanne. Vieille aussi, mais plus dans le style mamie gâteau. Je m’amusais avec les boas, les plumes et les tenues. Ça n’avait aucun sens, pour moi, et j’étais bien innocent en courant dans les bras de ma maman en robe dès qu’elle quittait la scène. Des fois, je devais attendre plus longtemps avant de rentrer à la maison et je devais dormir dans les loges, sur un amas de vêtements qui était le matelas que l'on improvisait pour moi au dernier moment. Je n'aimais pas. « Jeanne, je veux maman ! » Je me lamentai toujours quand elle n'arrivait pas. J'étais fatigué et elle me laissait languir. Jeanne me portais jusqu'à mon lit de fortune. « Il faut dormir, Antonin. Maman travaille, tu la verras demain. » Alors, je me mettais à pleurer. « Mais tu as dit que le spectacle est fini. » Elle essuyait mes larmes, me câlinait, déposait un baiser sur mon front et murmurait : « Chuuut. ». Je sanglotais encore quelques minutes dans mon coin et finalement m'assoupissais. Je n’ai jamais accepté cette évidence : ma mère se prostituait. Bon, oui, à cinq ans, je ne savais pas ce que voulait dire ce mot, mais même par la suite, j'ai toujours nié. Au fond, je n’ai pas envie qu'il ne me reste qu'un goût amer d'elle. Je l'aimais. Elle est morte. Je lui dois bien ça.

      L’école. Les joies de l’apprentissage. Autant vous dire que l’éducation était chez moi un défi impossible à relever. Jeanne venait me chercher à la sortie et hop, j’étais instantanément au Moulin Rouge pour la fin de la soirée. Faire ses devoirs dans une ambiance pareille ? Je n’y suis jamais parvenu. L’instituteur avait d’abord tenté les punitions, je ne les réalisais pas non plus, pas le temps. Après, il avait fait une dépression nerveuse et il a démissionné. J’espère que ce n’était pas que ma faute. Enfin. Je n’avais pas beaucoup d’amis. Uh. D’accord, j’en avais même zéro. Puis, un remplaçant est arrivé. Il s’était installé à Paris avec sa femme et son fils. Son fils, parlons-en. « Anntouwnè. ». Je ne rêvais que d’une chose, le frapper et qu’il me laisse tranquille. « C’est AN-TO-NIN. ». L’instituteur l’avait adopté alors qu’il avait huit ans, me semble. Il l’avait chopé en Russie ou dans ces régions-là. Toujours est-il qu’il avait un accent bizarre et qu’il n’était pas fichu de prononcer mon prénom correctement. Valérian. Ce n’était pas son vrai prénom, parce que son vrai prénom c’était Wacljuskzrivitch, ce n’est qu’un exemple, mais dans le type lettres-qui-se-suivent-sans-aucune-logique-apparente. Donc, l’instituteur l’avait rebaptisé Valérian. De cette façon, il avait scellé le destin de son fils avec le mien : les deux plus moches prénoms de la classe. Valérian. C’est la raison pour laquelle je n’ai jamais doublé une année. Ce gars avait un don du ciel : l’intelligence. Il faisait mes devoirs. Un pour lui, un pour moi. Il conservait le meilleur pour lui, quoi. De toute façon, j’aurais soudain eu des notes merveilleuses et on m’aurait immédiatement accusé de tricherie. Plus il me rendait service, plus je le trouvais chou. J’avais dix ans. Il me suivait comme un petit chien, racontait à tout le monde qu’on était les meilleurs amis de la Terre entière, m’énervait toutes les trente secondes environ, me tuait avec ses « Anntouwnè, Anntouwnè », mais restait adorable. Un exploit.

      Ma mère toussait déjà beaucoup à ces jours-là de mon existence. Elle s’affaiblissait un peu plus chaque matin. Elle ne travaillait plus comme danseuse au Moulin Rouge, elle avait été relayée au rang de maquilleuse et ça la rendait furibonde, ce qui la fatiguait encore plus. J’ai probablement été le dernier à apprendre qu’elle avait un cancer des poumons. Le dernier à savoir qu’on l’avait emmenée à l’hôpital aussi. J’étais à l’école quand elle s’est évanouie. Cette saleté de maladie a pris deux ans à la tuer. Deux ans entiers de nos vies respectives gâchés par ce cancer. Elle passait son temps à l’hôpital, notre appartement avait été transformé en centre de convalescence, je ne pouvais plus regarder ma mère sans avoir peur d’elle. Elle était devenue si maigre et chauve. Ses yeux donnaient l’impression de s’être renfoncés dans ses orbites. Je pouvais compter ses côtes sous son T-shirt. Quand elle me parlait, je ne l’entendais même plus. Elle était si faible. Et elle est morte. J’ai été anéanti, soulagé aussi, parce qu’elle ne souffrait plus. Mais j’avais seulement douze ans et j’étais orphelin. Je suis retourné au Moulin Rouge. Ils ont voulu me placer à l’orphelinat mais je fuguais et ils m’ont finalement confié à Jeanne, en guise de famille d’accueil. Mais Jeanne était vieille et épuisée. Un enfant comme moi, elle ne supporterait pas longtemps.

      Valérian. Il était là pour moi. J’ai dû pleurer au moins mille litres d’eau sur son épaule quand ma mère est morte. Et il n’avait cessé de répéter : « C’est rien, Anntouwnè. Tout va s’arranger. ». Rien qu’à l’écouter, j’avais envie de l’étriper sur-le-champ. Ce n’était pas ses paroles qui m’apaisaient, c’était lui. Juste d’être blotti contre lui, d’avoir ses bras autour de moi, de sentir son souffle dans mon cou lorsqu’il causait. On avait quatorze ans quand nous sommes devenus frères. Je n’ai jamais connu une expérience aussi atroce. Bon, je savais ce qui allait arriver. Son père voulait m’adopter s’imaginant qu’il allait me rendre le foyer que j’avais perdu. Je n’avais pas bronché. Après tout, c’était toujours mieux que d’être balloté chez des danseuses de cabaret. J’ai donc emménagé chez eux à quatorze ans, la procédure ayant enfin abouti. Ils m’avaient foutu dans la même chambre que Valérian, les cons. Sur le moment, j’ai tout de suite détesté. Valérian avait des goûts étranges et les posters d’Iron Maiden m’avaient toujours fait flipper. « T’es content qu’on soit frères ? ». Je posais la question juste histoire de ne pas laisser le vide prendre plus d’ampleur. Depuis qu’il avait su que ses parents allaient m’adopter, Valérian avait l’air de râler. Finalement, il n’était peut-être pas si enchanté d’être avec moi. Il me fixait, assis sur son lit. « Nan. ». Je relevais la tête, surpris. Ce n’était pas ce qu’il voulait depuis toujours, qu’on soit les meilleurs amis du monde ? « Ah, ouais. Sympa. ». Je lui marmonnais des insultes tandis qu’il me dévisageait toujours. L’étrangler, c’est ce que j’aurais dû faire. Au lieu de ça, j’ai cherché une raison. « Et pourquoi ? ». La réponse qu’il me donna me fit perdre le Nord. J’étais coincé avec ce type, dans la même chambre que lui pour encore au minimum quatre ans et cet attardé, ce pot de colle, ce putain de connard m’avouait qu’il m’aimait.

      Les années s’étaient égrenées et oui, j’ai bien couché quelquefois avec Valérian. Oui, quand on rentrait ivres morts des soirées d’adolescents en délire. Pour moi, il était un garçon comme un autre, il n’était ni mon frère, ni l’amour de ma vie, mais je savais bien qu’il ne voyait pas les choses de la même manière. Je le blessais en ramenant des petites amies à présenter à ses parents. Je le blessais rien qu’en l’appelant « frérot » pour rigoler. Du coup, j’ai décidé d’être son meilleur ami. C’était ce que je pouvais lui donner de mieux. On a terminé le lycée, on a eu le bac et on a emménagé ensemble. Les dernières anciennes du Moulin Rouge se faisaient jeter dehors et j’y suis retourné. J’ai passé un arrangement débile avec le patron. Maintenant, je crois bien que je suis définitivement lié à cet endroit et ce, pour le restant de mes jours. Espérons qu’ils soient longs.


Dernière édition par Antonin O. Laurel le Sam 22 Mai - 13:24, édité 20 fois
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MessageSujet: Re: Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna.   Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. EmptyDim 16 Mai - 14:39

bienvenue à toi mon cher.
j'aimerais bien te réserver l'avatar mais j'ignore qui c'est même s'il est divin (à)
pour répondre à ta question, ouaip, c'est possible ;P
oh et bonne continuation pour ta fiche mon chou Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. 164699
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Antonin O. Laurel

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MessageSujet: Re: Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna.   Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. EmptyDim 16 Mai - 14:42

    Merci. :3
    Et le dieu vivant sur mon avatar s'appelle Cole Mohr. Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. 538616
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MessageSujet: Re: Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna.   Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. EmptyDim 16 Mai - 14:43

MOUHAHAHA, je vais te sauter dessus, te le réserver Twisted Evil
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J. Sobhiàn Hansworth

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MessageSujet: Re: Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna.   Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. EmptyDim 16 Mai - 15:50

WELCOME Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. 244733 Haan Cole ♥️ Il est jamais pris, quel dommage Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. 499547
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MessageSujet: Re: Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna.   Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. EmptyDim 16 Mai - 15:50

    Merciii. Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. 922631
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Antonin O. Laurel

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MessageSujet: Re: Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna.   Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. EmptyDim 16 Mai - 19:22

    Désolée du DP, je pense avoir fini. Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. 997915
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MessageSujet: Re: Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna.   Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. EmptyDim 16 Mai - 19:23

    très beau choix d'avatar. Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. 997915
    et bienvenuuu ♥️
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A. Bonnie Shaw

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MessageSujet: Re: Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna.   Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. EmptyDim 16 Mai - 19:24

Deux choix se profilent devant toi, je lis ta fiche et t'attends un bon 20 minutes avant d'être valider ou bien, je te valide sans lire x)
Au passage, quel groupe ? (à)
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MessageSujet: Re: Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna.   Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. EmptyDim 16 Mai - 19:50

    Merchi Neel. Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. 997915

    Mais si tu me valides sans lire et que j'ai mis des atrocités sur toi tu fais quoi ? Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. 293503
    Groupe : The Dreamers. ♥️
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MessageSujet: Re: Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna.   Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. EmptyDim 16 Mai - 19:51

Ce que qu'un innocent ignore ne peut lui faire de tord x)
Mais sur le temps que tu me répondes, j'ai eu le temps de la parcourir en diagonale x)
Je te valide grand fou *out*
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MessageSujet: Re: Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna.   Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. EmptyDim 16 Mai - 19:53

    Merci bien. What a Face
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MessageSujet: Re: Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna.   Antonin – Quand il me prend dans ses bras... gnagnagna. Empty

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